La France a enregistré un recul de l’endettement en 2018
Selon les chiffres présentés par la Banque de France en ce qui concerne le surendettement, les ménages français s’endettent de moins en moins, et cela depuis 2012. En quatre ans, les dossiers de surendettement ont continué de diminuer et cela pendant plus de quatre ans. Si cette tendance se poursuit, cette baisse pourra se rapprocher de son niveau de 1990. Cela est sans aucun doute dû aux différentes reformes dont les entreprises ont bénéficiés.
Tendance à la baisse, les ménages fragiles les plus touchées
En 2018, près de 162 936 dossiers, soit presque 30 % de moins qu’en 2014 ont été reçus par les commissions spéciales de surendettement dépêché par la banque de France. Seulement 91 899 de ces dossiers correspondent à de nouvelles demandes, le reste étant des renouvellements. Près de 91 % des dossiers soumis soient 147 853 ont été déclarés recevables.
Ce qui représente un endettement à hauteur de 6 598 milliards d’euros avec une dette moyenne à 43 049 euros. Si vous l’aurez constaté, ce chiffre présente un repli des plus imposants, contrairement à ce qui s’est passé auparavant.
Certes, la tendance est à la baisse en ce qui concerne le surendettement, cependant, il faut toujours noter la fragilité des ménages, ce qui fait que la situation est en continuelle progression. En effet, si le surendettement a connu une tendance baissière ce n’est pas à cause des dépenses excessives, mais plutôt suite à des revenus insuffisants.
Les ménages les plus fragiles restent quand meme les plus touchés par la situation. Cette classe comprennent entre autres les personnes isolées, les mères seules, les célébataires, les personnes divorcées, surtout les femmes. D’après le tri par CSP effectué, il a été mis en évidence des catégories de Français les plus exposées au risque de surendettement à savoir les employés, les demandeurs d’emploi et les ouvriers.
Afin d’alléger leur budget et pour arriver à joindre les deux bouts, ces personnes font appel à des organismes spécialisés dans le rachat de crédits, tout en évitant de toucher le fond. Elles peuvent ainsi avoir un reste à vivre suffisant tout en puissiant rembourser l’ensemble de leur emprunt pendant une période plus longue mais avec une mensualité plus faible.
Durcissement de la réglementation et coût faible des crédits, en faveur du recul de l’endettement
Grâce à une nette amélioration de la conjoncture économique, le surendettement en France a pris du recul comme la BF l’a affirmé. Vienne s’ajouter à cela la réduction du coût du prêt souvent excessif dans le passé, les taux d’intérêt ayant chuté à des niveaux historiquement bas ces dernières années sous l’effet de la politique monétaire accommodante de la BCE. En plus de cela, l’encadrement le plus strict de l’octroi des prêts à la consommation a aussi permis de contribué à cette baisse.
On remerciera certainement la loi de Lagarde de 2010 pour ce sujet. Cependant, les crédits renouvelables sont les principaux à être pointés du doigt de favoriser le surendettement. D’un côté, les nouvelles réglementations qui se trouvent sur la bonne voie pour remettre sur les rails les finances ; et de l’autre l’octroie des crédits renouvelables qui favorisent le surendettement.
Pour finir, il faut aussi parler de la simplification des procédures aurait contribué au changement positif constaté. La supression de l’obligation d’homologation en 2018 par un juge a favorisé l’accélération notable de l’effacement de dette.