jeu. Mar 28th, 2024

Que se passe-t-il pendant la crémation et que reste-t-il du corps du défunt ?

funebre

L’on sait que la crémation est une technique qui consiste à réduire en cendres le corps d’un défunt. L’on ne revient plus à ce sujet. On va plutôt s’intéresser au fonctionnement de l’appareil de combustion. Qu’est-ce qui reste du corps humain à la fin de l’opération ? On ne manquera pas de toucher deux mots sur ce que devra voir l’assistance pendant le processus d’incinération.

Que voit l’assistance pendant le processus de crémation ?

Tout se passe au crématorium. La visualisation de ce qu’on appelle couramment la « mise à la flamme » de la dépouille n’est pas obligatoire. Le personnel invite donc la famille à regagner la sortie après la cérémonie d’hommage au proche disparu. Cependant, ceux qui souhaitent assister à l’opération peuvent rester. On leur dédie un local équipé d’un grand écran pour cela.

On place le cercueil sur des rails, devant la porte du local technique où va se dérouler l’incinération. On l’introduit ensuite dans le four crématoire. L’assistance verra le cercueil avancer dans l’appareil à crémation avant de disparaître. Elle entendra aussi le bruit lourd de la porte du local technique s’ouvrir puis se refermer. En réalité, l’assistance ne verra pas de flammes durant l’incinération. Le corps va se consumer sous l’effet de la chaleur intense.

Appareil à crémation : comment ça marche ?

Dans le cas où il n’y avait pas de précédente crémation, l’employé du crématorium préchauffe le four au préalable. Pour ce faire, il active le brûleur interne. Ce dispositif viendra chauffer les pierres réfractaires qui constituent l’appareil. L’incinérateur, réglé au début à une température de 850 °C, pourra atteindre une température allant jusqu’à 1 200 °C. Un bras mécanique transportera le cercueil vers l’intérieur de l’appareil à crémation. Un afflux d’air maintiendra la combustion après l’extinction du brûleur. L’appareil transformera une grande partie de la matière organique en gaz carbonique. Le cercueil sera réduit en cendres tout comme les vêtements du défunt. Il y aura évaporation pendant 90 minutes au moins, mais également l’accumulation des résidus de poussière dus la combustion. La durée de la combustion peut s’étendre jusqu’à 2 heures ou 2 heures et demie.

Ce qui reste du corps du défunt à la fin de la crémation

Après combustion, les substances suivantes subsisteront :

  • 85 % de phosphate de calcium
  • 9 % de carbonate de calcium
  • 4 % de fluorure de calcium
  • 2 % de phosphate de magnésium.

Ce sont des éléments minéraux qui ont constitué les os du défunt. On les récupérera dans un récipient appelé « sabot ». On extraira les éléments métalliques à l’aide d’un aimant. Si la personne décédée portait une dent en or, cette dent passera en recyclage au même titre que les prothèses. La famille en deuil ne pourra pas la récupérer. On passera le sabot dans un pulvérisateur. Ce dispositif broiera alors en fines particules les parties calcaires non consumées des os afin de les réduire en cendres. On étalera ces dernières pour les refroidir. Ces restes seront enfin placés dans une urne portant la plaque d’identification du défunt ainsi que ses données personnelles.

Si la famille a choisi la dispersion des cendres, on ne scellera pas l’urne. Si elle a choisi l’inhumation des cendres, on la scellera.

La famille endeuillée peut confier les services funéraires à une agence des pompes funèbres. Celle-ci est tenue au respect de la politique de confidentialité qui régit les entreprises funéraires de la ville.

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