sam. Avr 20th, 2024

Cigarette électronique : quelques recommandations pour une vape saine

Ce n’est plus un secret pour personne : la vape est plus saine que le tabagisme. Toutefois, comme toute chose, en abuser peut devenir néfaste pour l’organisme d’où l’intérêt de bien respecter les recommandations des autorités sanitaires. Quelles sont-elles ?

Choisir des matériels répondant aux normes

Il n’existe pas encore de normes obligatoires pour la conception des cigarettes électroniques et des e-liquides. Néanmoins, des efforts sont menés dans ce sens pour essayer de mieux réglementer ce secteur. Quelques textes commencent alors à sortir timidement et même si les fabricants n’en tiennent pas tous compte, d’autres essaient de remplir les exigences au mieux pour rassurer le consommateur.

En France, l’AFNOR est l’un des organismes qui souhaite réellement apporter du changement et grâce à lui, il est désormais possible d’acheter un Box Mod et vape électronique de meilleure qualité.

Notez que la qualité du dispositif influe, non seulement sur l’expérience dont on peut en tirer, mais aussi sur le portefeuille. La vapoteuse coûtant plus chère qu’un paquet de cigarettes, implique une bonne réflexion avant l’achat. Mieux vaut payer quelques euros de plus pour obtenir un dispositif durable que d’acheter moins cher pour devoir en acheter un autre au bout d’une semaine.

Et bien évidemment, qui dit qualité dit exposition moindre à des produits néfastes. Ces produits peuvent être présents dans les matériaux de conception des cigarettes électroniques bas de gamme ce qui fait qu’en inhalant la vapeur, vous pouvez en aspirer également à votre insu.

Ne pas ajouter des ingrédients néfastes dans les e-liquides

Que vous achetiez des e-liquides prêts à être vapotés dans leurs flacons ou prépariez vous-même votre e-liquide DIY, vous avez la possibilité d’y ajouter tout ce que vous voulez. Cela est-il toutefois sans risques ? Bien sûr que non. Les autorités sanitaires recommandent de respecter la formulation normale des e-liquides.

Aux liquides prêts à être vapotés, il ne faut donc pas rajouter d’autres substances. Quant aux e-liquides DIY, n’utilisez que les ingrédients nécessaires à savoir :

  • Du propylène glycol (PG) : ce produit a été reconnu non-toxique pour l’organisme. Dans les e-liquides, il joue le rôle d’exhausteur de goût puisqu’il relève la saveur des arômes utilisés. Il est aussi à l’origine du picotement ou « hit » que l’on ressent durant l’inhalation. Le PG fait partie de la base des e-liquides, mais à l’image des liquides High VG ou 100% VG, il est possible de s’en passer. Dans tous les cas, on aura toujours des traces de PG dans le liquide. S’il ne fait pas partie de la base, il sera rattaché à l’arôme qui ne peut s’en passer. Une forte teneur en PG peut engendrer des irritations au niveau de la gorge, une déshydratation et une sècheresse buccale.

 

  • De la glycérine végétale ou VG : cette substance est également non-toxique pour notre organisme. Dans les e-liquides, c’est elle qui définit la quantité de vapeur produite. Plus son taux est élevé, plus vous aurez de la vapeur. C’est pour cela que les adeptes du Cloud Chasing affectionnent les e-liquides 100% VG afin d’avoir de gros nuage à travailler. Contrairement au PG, la VG atténue la saveur des arômes et les rendent plus aériennes. Une forte teneur en VG n’engendre aucun effet secondaire sur la santé. Par contre, comme sa texture est plus visqueuse, elle encrasse assez vite la résistance et vous devrez donc en changer régulièrement.

 

  • Des arômes : on distingue les e-liquides mono-arômes et les e-liquides multi-arômes. Les autorités sanitaires conseillent de privilégier les premiers, car les cocktails peuvent parfois produire des effets néfastes dus à l’interaction des divers parfums utilisés. Si vraiment vous souhaitez choisir un multi-arôme, assurez-vous que les ingrédients ne produisent pas de réaction chimique. Et toujours en termes d’arômes, il est préférable d’éviter quelques-uns d’entre eux. Il y a notamment la vanille, la cannelle, le beurre et les fruits rouges. Selon les scientifiques, ces derniers ont tendance à produire des molécules néfastes pour l’organisme, surtout pour les voies respiratoires.

 

  • De la nicotine : cet ingrédient est considéré comme une « drogue dure » et pourtant, les agences sanitaires ont autorisé son utilisation dans les e-liquides. Elles ont toutefois émis des conditions strictes. Le taux de nicotine maximal est limité à 20 mg/ml. On trouve des flacons avec des doses inférieures. Dès qu’un liquide en contient, le fabricant doit apposer des avertissements sur le flacon. Cela se traduit par une tête de mort avec des phrases censées mettre les consommateurs en garde. Il faut pourtant savoir que dans la vape, l’absorption de la nicotine se fait lentement. Cela signifie que le risque de dépendance est moindre. De plus, lorsque le vapoteur en consomme plus qu’il ne lui en faut, il va ressentir des effets secondaires (maux de tête, nausées, irritations de la gorge, étourdissements …) non dangereux pour sa santé, mais qui vont le pousser à réduire automatiquement sa dose.

 

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