Ces risques peuvent toutefois être réduits en mettant en place les mesures nécessaires pour garantir la protection du travailleur isolé.
Pour les agents d’entretien, les veilleurs de nuit, les commerciaux en déplacement et autres travailleurs isolés, l’exécution de leurs tâches les expose à des risques d’accident, d’agression et de troubles physiques et psychiques beaucoup plus accrus.
D’après l’article 4121-1 du Code du travail en 1991, l’employeur est tenu de garantir la sécurité et préserver la santé de ses salariés. Cette obligation de sécurité s’applique bien sûr aux salariés isolés qui sont plus exposés aux accidents. Leur isolement peut aussi retarder l’intervention des secours, ce qui peut aggraver leur situation en cas d’incident. Le chef d’entreprise se doit alors d’établir une démarche assurant la sécurité de ses salariés exécutant leur tâche hors de vue et d’ouïe d’une autre personne. L’ensemble de ces mesures est englobé dans la protection du travailleur isolé.
Le chef d’entreprise se doit de déterminer tous les risques auxquels ses salariés sont exposés et d’identifier les situations d’isolement pour éventuellement les supprimer. Il est ainsi amené à repenser l’organisation de travail en réduisant par exemple la durée et le nombre des missions réalisées de manière isolée, à veiller à ce que les tâches potentiellement dangereuses ne soient pas exécutées par une seule personne, à former et à informer les salariés isolés. Suivant le cas, des aménagements du poste de travail et de l’équipement peuvent aussi être réalisés pour limiter les risques.
Les obligations de l’employeur ne se limitent pas à prévenir les risques. Même en prenant les mesures nécessaires, un accident peut survenir. Une telle situation nécessite un déploiement rapide des secours. Pour ce faire, le salarié isolé dans une situation délicate doit dans un premier temps pouvoir déclencher une alarme. Il peut dans ce cas être équipée d’un DATI ou dispositif d’alarme du travail isolé relié à une centrale d’appel en mesure de traiter l’alerte et de prévenir les secours internes et externes. À la réception e l’alerte, un personnel soignant ou formé aux premiers secours doit pouvoir intervenir rapidement et avoir à disposition le matériel nécessaire pour apporter les soins d’urgence.
Le recours à un DATI ne dispense en aucun cas un chef d’entreprise d’établir et de prévenir les risques liés au travail isolé. Ce dispositif n’est qu’une des mesures dans la mise en place du protocole de la protection des travailleurs isolés. Néanmoins, l’employeur peut recourir à un équipement spécifique adapté aux conditions de travail. Le salarié isolé peut ainsi être équipé d’un DATI permettant un déclenchement manuel de l’alarme en appuyant sur un bouton ou un déclenchement automatique en enregistrant par exemple une perte de verticalité ou la présence d’un gaz toxique. L’alerte peut inclure d’autres informations utiles comme la localisation du travailleur isolé. La transmission de l’alarme se fait dans la plupart des cas par liaison hertzienne si le DATI est une radio ou d’un téléphone GSM.
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