Mathématiques: Ces erreurs des parents qui plombent les résultats des enfants

A quelques jours des épreuves du BAC et du Brevet, vous voulez aider votre enfant à bien réviser alors que vous avez du mal avec les maths et craignez de lui transmettre votre anxiété ou votre peur de l’échec ? Beaucoup de facteurs entrent en jeu dans la réussite scolaire, certains la freinent comme la pression, des attentes excessives, une aide qui n’en est pas vraiment une ou des croyances limitantes, pour les parents, comme « je ne peux pas, je n’y comprenais rien et ne te suis d’aucune aide ». Pour aider les familles, Jai20enmaths, la plateforme 100 % maths pour collégiens et lycéens qui préparent le Brevet ou le Bac, propose quelques conseils pratiques pour dépasser les blocages.
Les 5 conseils pratiques de Younss Messoudi pour accompagner la réussite de votre enfant :
- Choisissez les bons mots : remplacez les « J’ai toujours été nul(le) en maths. » ou « C’est facile, pourquoi tu ne comprends pas ? » par une formulation plus positive « Tu as le droit de ne pas comprendre tout de » ou encore « Tu progresses à ton rythme, c’est très bien. »
- Encouragez votre enfant en le félicitant pour ses efforts et pas seulement pour ses bonnes notes, évitez les comparaisons avec d’autres élèves ou ses frères/sœurs.
- Un enfant détendu apprend mieux : choisissez un moment calme pour faire les devoirs et faites des pauses si votre enfant s’énerve ou se bloque. Ce dernier sera moins réceptif s’il vient de vivre une situation de conflit ou une journée stressante.
- Les mathématiques sont comme un muscle : elles se développent avec l’entraînement. L’erreur fait partie du processus d’apprentissage. Ce qui compte, c’est la persévérance, pas la rapidité.
- Enfin, si les difficultés persistent, demandez un rendez-vous avec l’enseignant pour mieux comprendre les attentes. Faites appel à une aide extérieure, si cela peut soulager votre relation parent-enfant autour des devoirs.
« Plusieurs raisons expliquent l’anxiété ressentie tant par les parents que par les enfants et perturbent le processus d’apprentissage des mathématiques. Les identifier permet d’adapter son approche pédagogique avec son enfant », explique Younss Messoudi, Fondateur de Jai20enmaths. « Ce que je dis aux parents personnellement : votre calme et votre confiance sont les meilleurs outils pour aider votre enfant à réussir. »
Trois facteurs d’anxiété quand vous révisez les maths avec votre enfant
1 . Une pression et des attentes excessives
- Certains parents, voulant « bien faire », fixent des objectifs élevés à leur enfant : bonnes notes, performance constante, classement dans la classe… Quand ces attentes sont motivées par une peur de l’échec, et non par une confiance dans le potentiel de l’enfant, elles deviennent une source de stress pour ce dernier.
- Résultat ? L’enfant n’ose plus se tromper : il associe ses erreurs à une déception pour ses parents. Cela peut entraîner un blocage, une perte de motivation, voire une aversion durable pour les mathématiques. Il peut aussi cacher ses difficultés au lieu de demander de l’aide, par peur de ne pas être à la hauteur.
2. Une aide mal adaptée
- Un parent anxieux peut vouloir contrôler chaque devoir, chaque exercice, croyant que cela évitera l’échec. Mais cette implication excessive peut être contre-productive, surtout si le parent ne comprend pas les méthodes modernes ou impose ses propres manières de faire.
- Résultat ? L’enfant perd sa capacité à réfléchir par lui-même. Il attend que le parent le guide à chaque étape, ce qui nuit à son autonomie De plus, s’il reçoit des consignes contradictoires entre ce que dit l’enseignant et ce que dit le parent, cela crée de la confusion.
3. Des croyances limitantes : « Je ne peux pas. »
- Certains parents, en parlant de leurs propres échecs passés, peuvent involontairement faire croire à leur enfant que les capacités en maths sont innées : « on est bon ou on ne l’est pas, on n’a pas la bosse des maths dans la famille, on est des littéraires ». Cela donne à l’enfant une vision « figée » de l’intelligence, au lieu de lui faire comprendre que la réussite vient de l’effort, de la persévérance et des bonnes stratégies.
- Résultat ? L’enfant croit que s’il ne comprend pas immédiatement, c’est qu’il est « nul. Cette croyance freine son envie d’essayer, de poser des questions ou de persévérer. Il entre alors dans un cercle vicieux où la peur de l’échec bloque les progrès… ce qui alimente encore plus l’échec.
Derrière la plateforme J’ai 20 en maths, déjà suivie par des centaines de milliers d’élèves, Younss Messoudi, 20 ans de cours particuliers, 19 ans d’enseignement à l’ESTACA et une passion contagieuse pour les maths. Il a tout condensé dans J’ai 20 en maths avec des contenus pédagogiques limpides et une approche humaine, simple et efficace. Il propose des fiches d’exercices gratuites de maths avec des exercices organisés par chapitre et corrigées en vidéo !
Sur le TikTok de @jai20enmaths, Younss Messoudi partage :
- Un exercice type
- Une correction pédagogique en live
- Et des réponses en direct aux questions de sa communauté
Younss Messoudi, une voix à suivre… et à faire entendre
Pédagogue, accessible, ultra-connecté à ses élèves, Younss incarne cette nouvelle génération d’enseignants qui donnent envie d’aimer les maths. Il intervient avec plaisir dans vos sujets Bac/Brevet, éducation ou méthodologie de révision.
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