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Quelles sont les qualités d’un bon franchisé?

Être franchisé n’est pas donné à tout le monde. Que ce soit pour un salarié classique ou pour un entrepreneur, il faut des bagages techniques bien solides, mais également une certaine force de personnalité pour porter ce « titre » et l’utiliser à bon escient. Retrouvez ci-après toutes les qualités requises pour correspondre au profil d’un « bon » franchisé.

 

Avoir de la détermination

Un bon franchisé est avant tout une personne avec un niveau de confiance en soi très élevé. À cet effet, il doit avoir une vision créative de son projet, mais il se doit également d’avoir des connaissances académiques et des expériences professionnelles bien solides. Pour investir dans une agence d’intérim en franchise par exemple, un savoir-faire pertinent en termes de recrutement est indispensable. En même temps, le concerné est tenu de faire preuve de résolution et de force de proposition, de manière à satisfaire toutes les exigences des entreprises clientes. Ces mêmes critères restent évidemment valables, que le franchisé soit une personne morale ou un entrepreneur individuel.

 

Se montrer prêt à suivre les règles

Dans tout contrat de franchise, un modèle d’entreprise pré-élaboré est mis à la disposition du franchisé. Suivant le cadre légal, ce dernier a l’obligation de faire fonctionner ce « business plan » selon les exigences du franchiseur. Savoir accepter les règles et les appliquer à la lettre fait donc partie des qualités qu’un bon candidat devrait avoir. Ici, même si le concerné détecte des anomalies dans le système, il ne peut rien effectuer pour les corriger. Faire des propositions au franchiseur, c’est tout ce qu’il peut avoir comme recours. Et si celui-ci ne veut y apporter aucun changement, le franchisé n’a pas d’autre choix que d’accepter.

 

Disposer de ressources financières stables et durables 

Être un bon franchisé, c’est aussi avoir suffisamment de ressources financières à exploiter. En pratique, ceux qui se portent candidats auprès des entreprises « franchiseurs » sont tenus de fournir, au moins, le tiers des fonds nécessaires. Et pour savoir si le futur franchisé fait partie ou non des profils « intéressants », les recruteurs effectuent d’abord un bilan complet de son patrimoine et de ses dettes. C’est à partir de cette analyse qu’ils pourront ensuite en déterminer la solvabilité.

 

Avoir le sens du contact

Pour mener à bien les missions précisées dans le contrat de franchise, le franchisé doit être un bon communicant. Rester en contact permanent avec le franchiseur, et garder de bonnes relations vis-à-vis de ce dernier, fait partie des engagements auxquels il ne devrait pas manquer. Par ailleurs, il faut savoir que le franchiseur sera très présent au tout début des activités ; et il ne compte surtout pas lâcher son « collaborateur » jusqu’à ce qu’il constate le bon déroulement du projet. Si le franchisé n’apprécie donc pas le contact humain, il devrait se tourner vers une enseigne pour laquelle il aura à exercer seul. Selon les agences en charge des recrutements, un franchisé extraverti serait l’idéal.

 

Avoir le goût du risque

Comme toute autre idée d’affaire, la franchise peut présenter des risques importants. En effet, il peut arriver que la conjoncture économique, les pandémies, les aléas climatiques et les fléaux naturels ne jouent pas en faveur du domaine d’activité. Des pertes sont donc à prévoir à tout moment, et le franchisé doit se montrer suffisamment courageux pour y faire face. Évidemment, le risque financier est minimisé grâce aux investisseurs, aux établissements de crédit et aux compagnies de leasing, mais la présence de ces derniers ne l’élimine pas définitivement.

 

Être un bon vendeur

Quand on est franchisé, il faut être prêt à passer plus de 80 heures par semaine aux fonctions marketing et ventes. Les expériences commerciales constituent en effet un avantage non négligeable qu’il est nécessaire d’y investir du temps, de l’argent et de l’énergie. Surtout, pour la première année d’activité, le franchisé devra s’attendre à trois fois plus de travail pour un salaire n’étant que symbolique. Dans tous les cas, s’il n’a pas vraiment l’étoffe d’un vendeur alors que les entreprises s’intéressent à son profil, il devra apprendre très rapidement pour être à la hauteur.

 

Avoir un mental de fer fait partie des critères indispensables pour être un bon franchisé. Être prêt à faire des sacrifices, à relever les défis, à prendre des risques sont autant de qualités dont il devra faire preuve pour convaincre les recruteurs.

nicolassprl

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