La performance de The Weeknd à la mi-temps du Super Bowl ne restera pas dans l’histoire comme l’une des plus mémorables, malgré le fait qu’elle comprenait un acte final tiré d’un film musical. Tesfaye a rassemblé sa troupe de danseurs et les a fait sauter sur le terrain sur Blinding Lights avec des bandages couvrant leur visage, une critique ouverte des traitements chirurgicaux que les célébrités subissent constamment.
Étrangement, nous nous trouvons à une époque où les accessoires pour le visage se situent quelque part entre l’équipement médical et une tendance de mode. Et ce n’est pas seulement le masque qui sert à couvrir le visage, mais un autre accessoire dont les racines historiques remontent à l’une des batailles les plus mythiques de l’histoire militaire mondiale s’est démocratisé.
La cagoule, populairement connue sous le nom de balaclava, est un vêtement qui couvre toute la tête, ne laissant que le contour des yeux découvert. Ce surnom vient de la région qui porte son nom, dans la péninsule de Crimée, où une guerre a éclaté entre les Russes et les Britanniques. Ces derniers portaient un vêtement qui couvrait leur tête de manière à les protéger du froid auquel ils n’étaient pas habitués.
Plus tard, le vêtement est devenu populaire et a commencé à être nommé d’après la région où les soldats l’avaient porté, Balaclava. Au Moyen Âge et jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, elle est très présente dans la figure du bourreau, un personnage encapuchonné, vêtu d’un uniforme noir et portant une énorme hache, qui exécute les sentences.
Elle est ensuite passé de l’armée à la rébellion, étant l’une des pièces les plus récurrentes dans les manifestations ou les actes de rébellion, en raison de sa grande capacité d’anonymat. L’industrie de la mode en a pris note et Raf Simons l’a porté sur les podiums en 2002, habillant ses modèles de cagoules et de torches enflammées.
Il a répété la même opération en 2018. Cette fois, il les a crochetés pour représenter l’artisanat textile traditionnel américain. Son obsession pour ce vêtement est telle qu’aujourd’hui, deux ans plus tard, il a relancé plusieurs modèles de son label éponyme.
Mais Simons n’est pas le seul à constater que le monde est devenu un lieu hostile à la citoyenneté. Alessandro Michele, directeur de la création de Gucci, habille depuis des années ses mannequins de cagoules et d’accessoires qui couvrent une grande partie de leur visage. La popularité croissante du warcore, c’est-à-dire des vêtements de guerre tels que les gilets militaires, les harnais et les pantalons cargo, n’était qu’un avant-goût de ce qui allait arriver. Les grandes manifestations de ces dernières années, notamment aux États-Unis, ont ramené la cagoule dans la rue.
Beyoncé est une autre des célébrités qui a intégré ce vêtement dans ses collections. Dans une version survêtement pour son dernier lancement Ivy Park x Adidas et dans une version glamour avec des embellissements en diamant dans le spot publicitaire. Alors qu’attendez-vous pour découvrir la cagoule ?
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